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Le cercle vicieux des régimes


Aujourd'hui, j'avais décidé de faire une publication de promo à l'occasion de la Fête des Mères, genre "Offrez-lui un atelier!"


Et puis ce matin, un énième article sur le Summer body qu'il faudrait avoir d'ici un mois et les mesures farfelues à adopter pour y arriver m'ont fait opter pour un autre sujet:

le cercle vicieux des régimes.


On l’entend de moins en moins, cette petite phrase : « je ne peux pas (manger tel ou tel aliment), je suis au régime ». Pour autant, « je fais attention » reste une phrase très commune et qui semble totalement banale.

En effet, les études donnent toujours à peu près le même résultat : les petites filles commencent à se trouver trop grosses à partir de l'âge de 6 ans, 60 à 65% des femmes cherchent à mincir ou au moins à contrôler leur poids, ainsi que 40 à 45% des hommes. Il y aurait beaucoup à écrire sur ce désir de minceur, ses origines, le marché qu’il représente (entrez dans une pharmacie ou une maison de la presse !!), mais je vais m’attacher ici à son effet le plus répandu et le plus pernicieux : on se met au régime.


Qu’est-ce que cela signifie ? Principalement que l’on va revoir son alimentation pour réduire son apport calorique, en excluant certains aliments (les glucides ou les lipides en général) et en réduisant les quantités de ce que l’on mange. En faisant cela, on agit sur un levier de la prise de poids, mais il y en a beaucoup d'autres ! S’enclenche alors un cycle en deux phases : on perd du poids – on reprend ce poids (voire un peu plus). Les deux phases sont les deux faces de la même médaille ! Et la volonté n’y est pour rien !


Il faut comprendre que notre cerveau cherche avant tout à nous maintenir en vie. Il interprète le fait de maigrir comme un danger et va dès lors tout mettre en œuvre pour nous faire re-grossir, donc avoir des réserves en cas de pénurie. Abaissement des dépenses d’énergie (ce qu’on appelle baisse du métabolisme de base), augmentation de l’appétit et activation du mode stockage de graisses sont ses meilleurs outils. Ajoutez à cela la frustration liée à la privation de certains aliments, l'exposition permanente à une nourriture riche et à des occasions dites festives, plus le fait que l’on sous-estime la difficulté à changer ses habitudes alimentaires durablement, la reprise de poids est assurée.


En plus de kilos repris, on perd petit à petit son estime de soi (je suis trop nul(l)e, je n’arrive pas à résister, etc), on culpabilise, on focalise sur son poids et on finit par recommencer un régime. Attention au terme « rééquilibrage alimentaire », qui parfois cache un régime !


Alors, que faire ? Cela dépend. De beaucoup de facteurs, comme l’âge, l’historique de la prise de poids, la perte de poids souhaitée, les freins psychologiques au changement, la relation à la nourriture, aux autres, les représentations qu’on a des aliments, la présence de compulsions ou non, entre autres. Dans tous les cas, il faut viser une perte de poids lente, que notre cerveau puisse accepter, et renouer avec ses sensations corporelles d’appétit, de faim, de satiété. C’est à travailler sur tout cela que sert un coaching. C’est plus complexe que virer les pâtes pendant 3 mois, mais c’est également passionnant et possiblement la voie du mieux-être.


Et, surtout, ne mettez pas votre mère au régime ;-)


Photo libre de droits i-stock

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