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TOA / troubles de l'oralité


Le fils d'une amie ne mangeait que des pâtes (une seule marque, toujours les torsades) et de la Vache qui rit. La fille d'une autre était complémentée en vitamines depuis sa petite enfance, ayant une alimentation si peu variée qu'elle ne couvrait pas tous ses besoins. Une amie à moi se plaignait de ne rien aimer, d'être compliquée à recevoir, mais de ne pas arriver à apprécier les légumes, entre autres. Son compagnon se plaignait, lui, de ne pas partager de bons moments au restau avec elle. En atelier, combien de petits et grands m'ont semblé avoir peur de goûter une préparation nouvelle, avant de s'apercevoir (dans la majorité des cas, ouf!) que ça "passait". Tout ça a fini par m'intriguer et j'ai voulu en savoir plus.

Cet été, j’ai approfondi mes connaissances concernant les TOA, troubles de l’oralité alimentaire. Selon les sources, vous trouverez aussi dysoralité ou trouble alimentaire pédiatrique (appellation particulièrement mal choisie, puisque cela concerne aussi largement des adultes).

Les TOA ont leur origine dans des troubles moteurs (faiblesse ou faible mobilité de la langue, de la mâchoire...), et/ou sensoriels (une hypo- ou au contraire une hypersensibilité), et/ou psychologiques (trouble anxieux, autistique,...). Ils vont toujours avoir pour conséquence une relation compliquée à la nourriture, aux aliments nouveaux ou non standardisés en particulier.

Si l’on parle d’enfants, on est bien au-delà de la néophobie normale (2-7 ans) qui leur fait bouder les patates violettes ou le fromage qui pue. Les enfants touchés par un TOA ont un répertoire alimentaire extrêmement limité, parfois 5-6 aliments, pas plus, parfois une dizaine, toujours les mêmes, en général industriels, ils sont souvent étiquetés capricieux, ce qu’ils ne sont pas, et ont une anxiété vis-à-vis de nouvelles préparations. En général, cela pèse sur le quotidien des familles.

Ayant grandi, les adultes réputés « difficiles », qui n’aiment pas grand-chose, ont du mal à varier, à goûter, sont parfois atteints de TOA sans le savoir.

On peut très bien vivre avec. Mais si l’on en est gêné ou si cela a des répercussions sur la santé, la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des techniques pour élargir ledit répertoire !

Fidèle à ma façon de faire, j’ai potassé trois livres de spécialistes à fond, puis j’ai suivi la formation en ligne d’une orthophoniste, Marie Poirette, spécialisée dans le TOA, que vous pouvez suivre sur parent-equipe.com, ou ses groupes Facebook et Instagram.

Et je me retrouve avec une jolie boîte à outils pour aider adultes et enfants à étendre le champ des aliments qu'ils apprécient, que ce soit en termes de goûts, de textures ou de représentation des aliments.

Si vous pensez être concerné, si votre enfant a été diagnostiqué par une orthophoniste, qui n'a malheureusement pas le temps de pratiquer la diversification alimentaire avec lui, si vous pensez connaître des personnes que cela peut intéresser, n'hésitez pas à me contacter.

Et si vous connaissez un.e orthophoniste (à qui l’on s’adresse en premier lieu, à juste titre, pour diagnostiquer et traiter les éventuels soucis moteurs), un.e psychomotricien.ne ou un.e ergothérapeute qui voudrait travailler main dans la main avec mon humble personne, je suis preneuse de contacts :-)

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